Et il y a toujours quelque chose qui me réveille ici
C'est eux qui avalent la nuit,
Laissent le tannin des rêves se perdre
Aux lèvres sèches des insomnies
Et s'il faut se dire, se souvenir
Ils diront << Les heures ont filé>>
Ils tairont les aurores fêlées
Et le bruit des clés qui rugit
Et par ailleurs les crocs s'affinent
Et de tout temps le temps affleure
La pluie fricote, la pluie farine
Et le sommeil qui pose ses heure
Les journées toujours moins fécondes
L'allure de fugue du bonheur
Et dans l'appartement qui gronde
Le sommeil le rouge au compteur
Sans rêves
Sans sève
Sans toi
Mais il y a toujours quelque chose qui me réveille ici
C'est eux qui avalent la nuit,
Laissent le tannin des rêves se perdre
Aux lèvres sèches des insomnies
Et s'il faut se dire, se souvenir
Ils diront << Les heures ont filé>>
Ils tairont les aurores fêlées
Et le bruit des clés qui rugit
Et par ailleurs, un bel ailleurs
Il ne faut pas manquer de vivre
Et le sommeil attendra bien
Qu'une autre que moi veuille bien le suivre
J'ai mieux
Les yeux
Ouverts
Leurs yeux
Mi-bleus
Mi-mer
Et il y a toujours quelque chose qui me réveille ici
C'est eux qui boivent la nuit,
Laissent le tannin des rêves se perdre
Aux lèvres sèches des insomnies
Arrêt un peu brutal ? porte ou volets qui claque ? réveil qui sonne
Et par ailleurs les crocs s'affinent
Et de tout temps le temps affleure